
L’hivernage
Durant l’hiver, votre piscine va devoir fonctionner au
ralenti ou être mise en « hibernation » pour la protéger des rudes
conditions de cette saison. L’hivernage peut débuter dès que l’eau ne dépasse
plus les 12°C (avant, la qualité de votre eau pourrait se dégrader en raison
des températures clémentes qui favoriseraient le développement de vases ou
autres micro-organismes). Il n’est bien sûr pas recommander de vider
entièrement votre bassin, pour des raisons d’économies mais aussi parce que
cela pourrait endommager le revêtement qui est d’habitude maintenu par la
pression de l’eau.
Hivernage actif ou total ?
Selon votre situation géographique et le climat qui y règne,
vous avez la possibilité de choisir entre deux types d’hivernage : actif
ou total.
L’hivernage total
est recommandé pour les régions où l’hiver est très froid avec de grands
risques de gels et de neige. Il consiste à arrêter totalement la filtration et
le traitement de l’eau après avoir nettoyer le bassin, utiliser un produit
d’hivernage et vidanger les équipements. Pour éviter que l’eau ne gèle et abime
le bassin ou ses équipements, des flotteurs d’hivernage et des gizmos peuvent
être utilisés. Enfin, la protection de la piscine par une bâche d’hivernage est
indispensable.
L’hivernage actif quant
à lui, est possible dans les régions où l’hiver présente moins de risque de gel
et de neige, comme c’est le cas dans le sud de la France. Il permet de profiter
plus rapidement de sa piscine lorsque les beaux jours reviennent. Au lieu d’être totalement coupée, la
filtration tourne au ralenti en tenant compte des températures grâce à un
coffret hors-gel qui la déclenche lorsque celles-ci descendent trop bas et que
l’eau risque de geler et abimer les équipements. Un produit d’hivernage doit
aussi être utilisé régulièrement, tout comme le pH de l’eau doit être
surveillé. Le recours à une bâche d’hivernage est tout de même conseillé.